top of page

Soutenir l'organisme face au stress

  • Photo du rédacteur: Alexia Autin
    Alexia Autin
  • 16 oct. 2023
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 nov. 2023

personne stressée main sur visage

Le stress fait inévitablement partie de notre quotidien. Mais savez-vous que le stress est une réaction normale de l’organisme ? C’est la réponse de ce dernier face aux facteurs d’agressions physiologiques, psychologiques ou émotionnelles.


Le stress oui, mais à faible dose !


Le stress n’est pas forcément négatif. L’eustress est un « bon stress ». Il s’agit d’une réaction normale et adaptative du corps. Nous avons besoin d’un niveau minimal de stress dans notre vie (challenge, objectif, changement..), produisant ainsi une énergie positive et nécessaire, et élève nos performances, notre motivation et le goût de la vie.


Cependant un stress ressentie comme menaçant, contraignant, trop long ou non maîtrisable est un mauvais stress : « distress ». Ce stress négatif diminue nos performances, pouvant mener à des réactions inadaptées voir à l’épuisement.


Les 3 phases du stress


Lors d’un stress notre corps va s’adapter et réagir en 3 temps si le stress se prolonge. D’abord la phase d’alarme, comme à l’époque où nous chassions cette phase met en alerte l’organisme (palpitation, transpiration, respiration accélérée, oxygénation des muscles accélérée..). C’est notre réflexe de survie. En quelques minutes le corps réagit à la libération d’adrénaline. Le système nerveux est en alerte et prépare le corps à l’action, initialement à la fuite ou au combat. Et à l’inverse le corps inhibe les réactions inutiles à l’instant T, comme la digestion.

personne stressée ordinateur note bureau

Mais si le stress continue nous passons en phase de résistance. Le corps s’adapte à la situation. D’autres hormones glucocorticoïdes rentrent en jeu. Grâce au foie la glycémie augmente pour mettre plus de glucose à disposition des organes et des muscles. L’emballement physiologique de l’adrénaline se calme, la tension artérielle diminue, le rythme cardio-respiratoire aussi, mais la vigilance est maintenue. Le cortisol, hormone du stress, augmente mais grâce à un effet de «rétrocontrôle» il maintient un niveau stable et évite l’emballement.


Enfin si le stress continue et devient chronique, le corps rentre en phase d’épuisement. Le cortisol sature l’organisme, et ses récepteurs situés au niveau du sytème nerveux deviennent moins sensibles. Quand le cortisol est encore élevé le corps est en « burn in ». L’organisme est dépassé, nos taux de dopamine (impliqués dans le circuit de la récompense) et de sérotonine (« hormone du bonheur ») chutent, provoquant notamment fatigue, anxiété, perte de plaisir, voir dépression... L’organisme ne contrôle plus sa réaction face au stress. Si le stress persiste vient ensuite le fameux « burn out ». Le cortisol est en chute libre. Le corps est épuisé, et devient vulnérable sur le plan psychique et physique.



Reconnaitre les signes avant le burn out


Maintenant que nous avons vu les phases du stress chronique, qui peuvent malheureusement conduire au burn out, il est important de savoir détecter les premiers signes du stress qui doivent nous alerter. Ces symptômes sont les conséquences physiologiques des phases du stress vu précédemment :

personne dormant sur livres

-fatigue installée, physique et/ou mentale

-manque d’entrain

-trouble du sommeil

-variation de l’humeur

-céphalées

-tensions musculaires

-maux de tête…


Certain outils peuvent vous aider à mesurer votre stress permanent. Parmi eux l’échelle de Holmes et Rahe. Ce test permet d’évaluer le niveau de stress que l’on est susceptible de subir en fonction des évènements de sa vie au cours des 12 derniers mois : décès, divorce, licenciement, mais aussi grossesse, mariage, succès exceptionnel, début ou fin d’étude…. Vous constaterez facilement que sans même sans rendre compte notre organisme est soumis à de nombreux stress permanents!



Quelques pistes pour soutenir l’organisme face au stress


Le magnésium

Lors d’un stress prolongé le taux de magnésium dans le sang chute, il est éliminé dans les urines. Plus nous sommes stressés plus nous sommes carencés en magnésium, et plus nous sommes carencés plus nous sommes sensibles au stress ! 70 % de la population a un apport insuffisant en magnésium. De plus, sachez que l’alcool et le sucre diminue son absorption.

Attention toutefois au choix de votre magnésium, selon sa forme son assimilation et sa tolérance varient.


Soutenir ses surrénales

Nous l’avons vu lors d’un stress prolongé les surrénnales sécrètent de plus en plus de cortisol, jusqu’au point de rupture : le brun out. L’épuisement des surrénales peut entrainer un déséquilibre hormonal (hormone thyroïdienne, oestrogène, testostérone, insuline..).

Les plantes adaptogènes peuvent être une excellente solution pour soutenir les surrénales (voir mon article sur les plantes adaptogènes).


un couple s'enlaçant s'embrassant
Libérez votre ocytocine

L’ocytocine est l’hormone de l’attachement. Il a été démontré que l’ocytocine réduit le stress, et va freiner les effets du cortisol. Quand est-elle sécrétee ? Pendant l’accouchement, l’allaitement mais aussi par nos comportements, affection, câlins... La cohérence cardiaque (voir mon article sur cette technique) favorise sa sécrétion, mais aussi la musique apaisante, ou encore la méditation...






Surveillez vos apports en nutriments

Une alimentation diversifiée et de qualité est un excellent moyen de prévenir le stress par l’apport de nutriments essentielles. Parmi eux les vitamines du groupes B évidemment (voir mon article sur les vitamines B), mais aussi le magnésium et les oméga 3. Nous verrons prochainement plus en détail l’intérêt des oméga 3.


La vitamine D

Pensez également à ne pas négliger la vitamine D. Des études ont montré que carence en vitamine D et dépression pouvait être liées, stress et vitamines D également. De plus la vitamine D favorise l’absorption du magnésium et le magnésium participe à la métabolisation de la vitamine D. Quand on sait que selon l'Inserm plus de la moitié des français présente un déficit en vitamine D, on comprend l’importance de se supplémenter!


Les techniques de gestion du stress

Enfin il est important de trouver sa ou ses méthodes de gestion du stress. Dans nos vies actuelles nous sommes tous confrontés au stress. Il est essentiel de trouver sa méthode pour gérer ce dernier, que se soit par le sport, le yoga, la méditation, la sophrologie, les technique d’organisation, de gestion du temps … L’important est de trouver son équilibre pour que le stress impact le moins possible votre santé.


N'oubliez pas, c’est à vous de choisir votre santé!

Comments


bottom of page